Récemment, j’ai lu l’ouvrage de Pierre Lemarquis « L’art qui guérit » préfacé par Borius Cyrulnik. Dans la conclusion, il écrit à propos « de faire venir les patient au musée. C’est une démarche qui s’est élaboré aux Etats-Unis, puis elle s’est généralisée. Les résultats sur les patients atteint de la maladie d’Alzheimer sont étonnants. Ils repèrent des détails, les souvenirs reviennent devant les œuvres de Mark Rothko ou de Jeff Koons. Leurs visages s’illuminent en donnant leurs avis.
Le Musée des Beaux-Arts de Montréal ne s’arrêtent pas aux malades d’Alzheimer . Les personnes souffrant de dépression, de diabète ou d’une autre maladie peuvent venir au musée avec une prescription médicale.
Hélène Boyer, médecin et vice-présidente de l’Association des médecins francophones confirme que les sorties au musée permettent d’augmenter le taux de cortisol et de sérotonine. Une visite au musée est comparable à une séance d’activité physique. L’attention se fixe sur l’œuvre d’art, et le patient oublie ses souffrances et son anxiété.
Thomas Bastien, directeur de l’éducation et du mieux-être au musée constate : « Ceux qui viennent avec des proches aidants, c’est extrêmement important, car les œuvres d’art sont un vecteur de communication, un vecteur de partage d’émotions, de reconstruction de liens qui se sont parfois défaits avec le temps. C’est tout ça la prescription muséale. »
L’OMS confirme que l’art est bon pour la santé. Ne faudrait-il pas faire des « prescriptions culturelles » adaptées? Et que des séances d’art-thérapies prennent pleinement leurs places dans les musées. »
Affaire à ne pas perdre de vue.
Bonne journée à tous.
2 commentaires
Jeanne · 29 mai 2022 à 18 h 45 min
Très bon livre
Myriam Cossin · 2 juin 2022 à 8 h 02 min
Bonjour Jeanne,
Oui, c’est un très bon ouvrage. A dévorer sans modération.