Depuis le mois de janvier de cette année, j’ai participé à des séminaires ateliers sur le burn-out des soignants.
Des séminaires ateliers en distanciel organisés par la Chaire de Philosophie à l’Hôpital (chaire-philo.fr) du GHU Paris Psychiatrie et Neurosciences. Ils proposaient un enseignement philosophique sur le burn-out des soignants, puis des lectures de textes écrits par les participants entre chaque séance et pour terminer un temps commun de paroles.
Mercredi dernier, j’ai participé à la conférence-débat « Quand le récit fait soin : paroles et récits de soignants » à l’hôpital St Anne à Paris, https://www.ghu-paris.fr. J’ai eu le plaisir d’écouter Cynthia Fleury https://chaire-philo.fr/cynthia-fleury/ et Sarah Chiche https://www.lemonde.fr/, le temps de la restitution des ateliers menés cette année.
Ces séminaires ateliers ont enrichi et consolidé mes connaissances philosophiques et mes pratiques d’art-thérapeute. Je remercie toute l’équipe pour leur travail exceptionnel et leur énergie.
L’art-thérapeute contribue au care, « considéré comme une activité générique qui comprend tout ce que nous faisons pour maintenir, perpétuer et réparer notre « monde », de sorte que nous puissions y vivre aussi bien que possible » écrit Pascal Chabot dans son livre « Global burn-out ».
Les séances d’art-thérapie sont pour les soignants en burn-out https://www.psychologue.net/ un moyen de lutter contre une détresse psychologique qui peut se traduire par de la dépression, des soucis physiques, une perte de motivation ou de l’irritabilité.
Un soignant en « mal-être » se sent désinvestit de ses missions. Il est stressé ou isolé. Lui accorder, lui donner un temps pour écrire, pour créer (seul ou en groupe) un récit dans un espace dédié à l’art-thérapie va l’amener à libérer son esprit, laissez être ses ressentis et dénouez ses peurs et tracas du quotidien. Et reprendre confiance en lui.
Au plaisir de construire un projet art-thérapeutique ensemble pour les soignants les plus vulnérables.
« Par l’écriture, on peut faire d’un tant pis un tant mieux » Maurice Blanchot.
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