Suite à la chronique de Mathilde Serrel sur France Inter, le mardi 4 février dernier, je vous fais part de mon projet à la Mission Locale de Montpellier.
La prescription muséale en plein essor : la culture, c’est la santé ! | France Inter
Et si la culture était un remède en libre accès ? Après le sport, le sommeil ou l’alimentation, l’exposition à l’art est de plus en plus reconnue comme un véritable levier de bien-être, et même de santé publique. C’est dans cet esprit que s’inscrit « Les Pépinières du bien-être », un projet que j’ai créé à la Mission Locale de Montpellier, où j’accompagne des jeunes dans leur parcours d’insertion à travers l’art-thérapie.
Chaque mercredi, un petit groupe de cinq participants explore l’expression artistique comme moyen de reprendre confiance et de s’apaiser. Une fois par mois, nous poussons cette démarche plus loin avec une séance de muséothérapie au Musée Fabre. Ce tête-à-tête avec une œuvre, loin d’un simple bain de foule muséal, permet de réduire l’anxiété et d’apporter un véritable effet de détente.
Des études menées à l’University College de Londres et au Japon par le muséologue Izumi Ogata montrent d’ailleurs que la fréquentation régulière des musées a un impact positif sur la pression artérielle et l’espérance de vie. À l’international, la prescription muséale se développe : initiée au Musée des Beaux-Arts de Montréal en 2018, elle s’étend aujourd’hui en France, notamment à Rennes, Bruxelles ou encore dans les Yvelines, où des visites sont prescrites sur ordonnance pour soulager le stress et les troubles de l’anxiété.
Dans un monde où la culture devient un minimum vital, il est essentiel de préserver ces espaces comme des lieux de soin et de reconnexion à soi.
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